Hafez حافظ

Note : Un livre important que nous les Iraniens consultons très souvent, est le recueil des sonnets de Hafez, notre grand poète iranien du 14ème siècle.

Hafez est aussi appelé « Lesān-ol qeyb » (Ce qui signifie celui qui a la parole divine).

A remarquer que le recueil de poèmes de Hafez, est le seul ouvrage poétique qui ait été utilisé pendant les siècles pour consulter le sort et augurer des sonnets.

Voici quelques vers d’un sonnet fait dans une ambiance de fête de Nowrouz:

بیا تاگل برافشانیم و می درساغراندازیم

فلک را سقف بشکافیم و طرحی نو در اندازیم

اگرغم لشکرانگیزد که خون عاشقان ریزد

من وساقی به هم تازیم و بنیادش براندازیم

شراب ارغوانی را گلاب اندر قدح ریزیم

نسیم عطرگردان را شکر در مجمراندازیم

چودردست است رودی خوش بزن مطرب سرودی خوش

که دست افشان غزل خوانیم و پا کوبان سراندازیم

صبا خاک وجود ما بدان عالی جناب انداز

بود کان شاه خوبان را نظربرمنظراندازیم

یکی ازعقل می لافد یکی طامات میبافد

بیا کاین داوریها رابه پیش داوراندازیم

بهشت عدن اگرخواهی بیا با ما به میخانه

که ازپای خمت روزی به حوض کوثراندازیم

سخن دانی و خوش خوانی نمی ورزند در شیراز

بیا حافظ که تا خود را به ملکی دیگر اندازیم


Viens t’en nous effeuillons la rose et dans la coupe nous versons le vin.

Du ciel bleu nous fendrons la voûte et lancerons un nouveau destin

Si le chagrin lève une armée pour faire couler le sang des amants

L’échanson et moi l’attaquerons, mettant a bas ses fondements.

Nous versons l’eau de la rose dans la carafe de vin

Nous jetterons le sucre dans la cassolette pour dégager le parfum

Puisqu’en ta main est un bel instrument, récite un beau chant

Frappant des pieds, agitant la tête, lançant nos bras, nous chantons le chant,

Zéphyr, lance la poussière de notre existence de son excellence

Que nous jetions un seul regard sur la beauté de son excellence

L’un vente sa raison, l’autre profère des extravagants

Viens t’en, nous jetons devant le Juge ceux qu’on prétend

Si tu veux l’eternel Eden, viens avec nous à la taverne

Nous te jetterons à la source Kowsar du pied de la cuve de la taverne

On n’apprécie pas l’art de la parole, َa Shiraz

Vien t’en Hafez, allons-nous a un royaume que Shiraz

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